A propos

Mon histoire

Pour moi, le poids ne m'a, dans un premier temps, pas posé de soucis, puisque je mangeais ce que je voulais et j'étais plutôt mince, sportive, un peu touche à tout, curieuse, j'adorais cuisiner… Je m'extasiais de tout. A 16 ans je me suis mise à prendre du poids sans m'en rendre vraiment compte. J'ai subit les jugements, les critiques, le rejet, l'abandon et le plus dur des jugement que j'ai subit, c'était le mien! Les miens! Et comment je me percevais quand je me jugeais.

Je n'avais pas changé ma façon de m'alimenter, ni mes activités sportives…

J'avais perdu confiance en moi, mon estime personnelle était proche de zéro, je me sentais en insécurité. Suite aux injonctions de ma famille je me suis mise à faire attention à ce que je mangeais (mon alimentation), j'ai fait plus de sport, mais rien n'y faisait. Je suis allée voir une nutritionniste, j'ai eu un peu de résultats, puis blocage stabilisation. A l'époque je me rappelle la frustration malgré tous mes efforts. En plus elle me disait que c'était de ma faute (alors que je le suivais à la lettre aucun écart) et qu'il fallait encore enlever un aliment (je n'avais plus d'huile du tout). Je ressentais de la culpabilité au maximum et de la colère contre moi-même de ne pas y arriver.

Je me suis donc dit que si je voulais m'aider et aider d'autres personnes comme moi, je devais faire des études de diététique. J'y ai appris l'art de manier les calories, quels aliments étaient bons ou non suivant les pathologies, comment se passait la digestion, l'assimilation, le métabolisme de tous les macro et micronutriments de l'intérieur. Mais pas une seule fois, nous n'avons parlé de psychologie, comportements alimentaires, traumatisme, carapace...

Puis vers la fin de mes études, mon poids n'avait toujours pas évolué, mais j'étais stable. J'ai pris une décision, voir des décisions, pour moi: j'ai osé poser certaines limites, dire non, arrêter de vivre ma vie par procuration (à cause de la peur de déranger, d'être moi...) et vivre pour moi. Je me suis donc fait passer en priorité en coupant des liens toxiques avec des personnes que je portais comme un poids. Je m'étais façonnée une carapace pour porter toutes ces personnes, car je pensais que je devais le faire. Je me suis donc libérée de ce poids psychique, cette carapace dont je n'avais plus besoin au sens propre comme au sens figuré. Et magie ou pas, je me suis mise à perdre du poids sans m'en rendre vraiment compte, j'ai perdu même plus que ce que j'avais pris, et j'ai eu droit à des jugements, critiques... encore et le pire c'est que je me voyais comme avant avec mon poids en plus. J'avais du mal à savoir où j'en étais, qui j'étais vraiment à l'intérieur et qui j'étais devenue corporellement parlant et à quoi je ressemblais vraiment. Je me sentais fragile, ballotée. Comme si mon identité correspondait à mon poids, ou plutôt mon corps et sa représentation.

Et je suis devenue la diététicienne que j'aurais voulu rencontrer quand tout a commencé, quelqu'un qui ne juge pas, bienveillante, qui prenne dans la globalité et tout ce qui va avec l'environnement de la personne et surtout surtout dans le plaisir, la joie de vivre et le partage. J’ai exercé pendant 11 ans en libéral et en même temps, je me suis spécialisée en trouble du comportement alimentaire (TCA) pendant 5 ans à l’hôpital psychiatrique, ce qui a été passionnant. J’ai appris tellement au contact de mes patients, de mes collègues, j'ai désappris aussi pour réapprendre (sur le jeûne, l'alimentation vivante…).

Malgré tout ce parcours, je me suis sentie frustrée. Frustrée dans le sens où je voulais aller plus loin que l'accompagnement en alimentation et nutrition. Je souhaitais accompagner les personnes dans un objectif bien plus grand que juste une perte ou une prise de poids, une fusion du corps et de l'esprit, un bien être total et des libérations de freins, obstacles, fausses croyances… Pour pouvoir s'épanouir totalement et rayonner. J’étais persuadée qu’il existait des solutions plus rapides, plus efficaces et plus directes en lien avec le présent et le futur; que l’alimentation et l’activité physique étaient certes importantes mais qu’elles ne faisaient pas tout, comme je l’avais moi-même vécu.

Passionnée par le bien-être, par la science du comportement et les neuro-sciences, je me suis alors formée en coaching, puis le coaching m'a conduit en PNL, et en Human Reboot qu’on a pratiqué sur moi pour retirer couche après couche tout ce dont je n’avais plus besoin. Et me voilà aujourd'hui, plus légère et avec des outils puissants, rapides, mais surtout qui agissent bien plus profondément, toujours en sécurité, en respectant l'équilibre de la personne et tournés vers aujourd'hui et demain, pour aider un maximum de personne.